jeudi 27 août 2009

Le chant des montagnes

Un blog un peu tombé en désuetude, études obligent. Mais on revient toujours vers l'écriture au final...



Cliff of Moher




Cliff of Moher,
chant des montagnes,
toucher les nuages
et faire du ciel,
le papier peint
d’un monde
qui s’éteint.




Assise au bord de l’eau,
voir les brosses de vagues
s’éclater sur le solet
mouiller de leur mèches
les pieds recroquevillés des
flâneurs,




Vivre
pour la première fois,
sentir l’air salée s’engouffrer violemment
dans notre cage
matérielle




Savoir que l’on est rien,
que l’humanité meurt
d’un mariage arrangée
Nature et progrès




Cliff of Moher,
enivré par le ciel
s’éclabousse
rageusement
sur les Pentes rocheuses
se sentir autre
une bagatelle
un bout de sable sur la plage,
enseveli par la violence des
mers,




oublier le passé
et tuer le futur,
pour vivre le présent,
comme une vérité éphémère




Cliff of Moher
imposantes falaises,
chant des montagnes,
où l’Irlandes’éteint,
une dernière fois.




Poème de Cécile Mercedes Dargent.

Je n'ai pas encore trouvé la photo idéale, mais celà ne saurait tarder...

dimanche 28 juin 2009







Si seulement je pouvais être votre guitare,
je graverais sur chaque bois de votre âme
des mots d'amour couleur semence,
j'inscrirais sur vos doigts
des mélodies silences
qui fredonneraient l'avenir,
si seulement je pouvais être
votre façon de vivre.



Si seulement je pouvais être votre plume
je saurais redonner
le rouge qu'il manque à vos messages,
je saurais enigmer vos sourires
d'un chapeau melon ou d'un regard,
Si seulement!
oh alors vous m'aimeriez.



Si seulement je pouvais être votre
Arcady
je vous écrirais des poèmes-itinéraires,
qui chanteraient
les milles manières d'exister
sans se découper les ailes,
Si seulement je
pouvais
être
une
muse,
je vous offrirais,
tout ce que mon coeur possède,
un peu d'amour,
beaucoup d'espoir
et quelques nuages,
qui se battent doucement
dans l'aube décousue.












Poème de Cécile-Mercedes



Photographie de Michel Sandre


http://www.ms-image-gallery.com/Gallery_index/gallery_index.html









Mes amours ont la tristesse amère,
je te les prête,
tu pourrais peut-être
les recoudre,
un jour,
si tu te sens seule,
si les murs de ta chambre,
te semblent trop blanc alors!
moi je les ai abandonnés,
au détour d'une caresse inachevée,
prends-les,
si le sang reflue
elles pourraient peut-être
revivre.










Poème de Cécile-Mercedes